Augmenter la Résilience chez les jeunes
D’après les chercheurs, la capacité de résilience se construit de l’enfance jusqu’à l’âge adulte sur plusieurs socles.
Le premier est celui de la confiance.
Comment acquière-t-on la confiance ?
La prise de conscience de ses richesses et de sa singularité, est un élément essentiel de départ. Puis, des expériences de réussite et la fierté rattachées à ces expériences, permettent au jeune d’aborder le quotidien, sous un prisme positif. Par ailleurs, lorsqu’un jeune sait convaincre autrui de ses convictions, il gagne encore, confiance en lui. Car la reconnaissance des autres joue, ici, un rôle crucial. Enfin, l’apprentissage quotidien stimule le psychologique et le physiologique, le corps et l’esprit du jeune.
En deuxième socle, on peut évoquer le sens.
Ce mot porte deux idées, celle de donner une direction et celle de donner une signification. Elles sont toutes deux importantes dans la quête de/du sens, nécessaire à la résilience. Quelles voies choisir ? Quelle orientation prendre ? Quel intérêt ou impact aura mon action sur le monde ? Quelle cause servir ?
Seule, la personne sait ou connait la réponse adaptée à sa singularité, propre.
Le troisième socle, est celui du pouvoir d’agir et de piloter.
Le fait de faire voler en éclat la procrastination, le fait de réagir maintenant, sans reporter à demain tout ce que nous pouvons faire aujourd’hui, nous donne le sentiment de contrôle et nous rassure. A ce moment, il faut savoir, que l’imprévisible sera notre compagnon de route et l’accueillir sera la meilleure solution.
La visualisation positive de l’avenir est le 4e socle de la résilience.
Proclamer que demain sera bien, bon et beau, est une utopie. En revanche, se dire que tout ce qui nous arrive est, soit un succès, soit un apprentissage, réduit la place pour les conclusions négatives.
En cinquième socle, savoir s’appuyer sur un écosystème favorable à nos projets.
Savoir demander du soutien, favoriser les échanges, partager ses ressources, donner de son temps, pouvoir s’appuyer sur des étayes, des tuteurs : c’est créer une communauté autour de soi qui constitue l’assurance de sa propre résilience.
Le socle N°6 est l’agilité, l’adaptabilité.
C’est savoir saisir les opportunités. On peut la coupler avec la visualisation positive. Pour cela, il faut être ouvert à chaque événement, qu’il soit positif ou négatif. Comme si, chaque épreuve est l’occasion d’une rencontre, d’un apprentissage, d’une croissance ailleurs, que l’on peut saisir. A ne surtout pas confondre avec l’opportunisme, qui porte un aspect plus négatif, par l’absence de moralité.
Le septième socle et le plus important, l’écoute et l’empathie.
Je tiens à définir, ce dernier terme. Car le mot « empathie » est composé du préfixe en, qui signifie « dedans », et de pathie, apparenté au grec pathos, qui signifie “souffrance, affection” . C’est avoir la capacité de ressentir les sentiments éprouvés par autrui. C’est la capacité de se mettre à la place d’une autre personne et d’éprouver ce qu’elle ressent. Heureusement, c’est n’est pas éprouver à la place des autres, ou vivre le malheur plus fort, que les autres.
Alors, pour commencer à travailler sa capacité de résilience, on peut débuter par l’une de ces sept dimensions. Nous pouvons développer facilement le socle N°1 : la connaissance de soi.
Ce socle, doit être travailler très tôt, dès le plus jeune âge. Ainsi, nous favorisons la multiplication des piliers qui soutiennent la croissance de l’enfant. Ces piliers peuvent être définis comme ses forces, ses talents, ses dons, ses pouvoirs. Tout ce que vous voyez en lui, qu’il a de bon, car chaque être a du bon.
Faisons émerger les piliers de nos enfants et nous augmenterons, pour le monde de demain, leur capacité de résilience.
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