« Ce programme doit être mis en place dans tous les établissements. »
Tous singuliers
Ce matin, nous avons eu un échange très intéressant avec une maman de jumeaux de 16 ans, inscrits dans deux établissements différents. Elle nous a expliqué que Raphael, l’un de ses fils, a déjà décidé son orientation globalement, il a projeté sa vie professionnelle plus vite que son frère.
En tant que parents, lors des choix d’orientation de ses enfants, elle a appris, en même temps que ses ainés, ça lui a fait un peu peur : « C’est beaucoup plus simple, quand on a un enfant qui sait vers quoi aller. »
D’après elle, Raphaël a suivi le programme Ennoïa Education et a beaucoup aimé participer aux séances. « D’avoir un temps de réflexion sur lui, ça a conforté ce qu’il pensait, ça l’a mis en confiance, encore plus. » Il aime le Lycée Briacé pour sa dimension à taille humaine et la profondeur des relations avec les équipes éducatives et les élèves.
Et quand elle a découvert le mail de présentation du projet Ennoïa, elle était très enthousiaste. Elle m’a dit avoir, une nouvelle fois, reconnu l’intérêt que porte l’établissement à ses élèves.
« C’est vraiment essentiel, à ces âges-là, ils sont perdus. On attend d’eux des choix d’orientation, de décider maintenant pour l’avenir, alors que les institutions nous mettent la pression. Mon deuxième garçon aurait dû suivre ce programme, également, ça l’aurait aidé ! »
Maman de Raphaël
Cette maman courageuse, a déjà vécu des combats, sans soutien des institutions scolaires. Elle a des enfants qui ont des particularités, comme la dyslexie et la dysorthographie. Elle s’est battue, à côté de la vie scolaire, pour qu’ils puissent avancer.
Si l’établissement prend le développement personnel en charge, elle pense que c’est plus facile pour les familles non outillées. « C’est un travail plus objectif sur leur personnalité et vers où ils veulent aller », nous dit elle.
Le programme Ennoïa a été un vrai plus, pour elle :
« J’ai trouvé ça génial, car entant que parents, ce sont des choses qu’on ne peut pas approfondir avec les enfants de manière neutre. Dans la cellule familiale, c’est un travail compliqué. »
Maman de Raphaël
Puis, elle m’explique sa vision de la vie professionnelle : « Peu importe le métier qu’on fait après, il faut être motivé. » et Ennoïa va chercher les motivations primaires du jeune pour les lui donner à voir, les formaliser et se les approprier.
Elle nous dit que Raphaël a reçu des clés de compréhension de lui, de façon ludique. Elle m’apporte aussi son avis sur cette opportunité de connaissance de soi :
« Il était fier de ce qu’il a fait, ça lui a vraiment plu et ça devrait être plus systématique. Je pense que ce programme doit être mis en place dans tous les établissements. »
Maman de Raphaël
En maman attentive, elle revient sur Raphaël qui n’est pas un grand communiquant dans le milieu familial habituellement, mais elle se rend compte, que ces derniers temps, il échange plus :
« Je n’ai pas mis ça sur le programme, pour être honnête, mais j’ai la sensation qu’il a plus envie d’échanger. Est-ce le programme ou le beau temps et les moments conviviaux que nous vivons ensemble ? Je ne sais pas. Mais peut-être, que c’est dû aux séances, que vous avez eues avec lui. »
Maman de Raphaël
Son mot de la fin était très percutant, concernant l’ouverture vers le collectif :
« ça donne confiance à ceux qui n’en n’ont pas » mais « pour ceux qui sont déjà bien, prendre conscience que d’autres peuvent ne pas l’être, c’est essentiel ! »
Maman de Raphaël
Nous remercions grandement cette maman qui a accepté de témoigner, après avoir vécu de l’intérieur le programme Ennoïa, avec son fils.